Trump accusé de vouloir remplacer le dollar par sa propre crypto
Dans un contexte où la crypto s’immisce dans les arcanes du pouvoir, une accusation secoue Washington. La représentante Maxine Waters, figure clé du Comité des services financiers, accuse Donald Trump de manipuler l’échiquier législatif pour imposer ses propres intérêts cryptos. Derrière les apparences d’un débat technique sur les stablecoins se cacherait une bataille bien plus trouble : celle d’un président cherchant à substituer le dollar par une monnaie numérique à son effigie.

Une stratégie politique sous haute tension
Depuis janvier, l’ancien président multiplie les initiatives crypto avec un flair médiatique déconcertant. Il lance un memecoin à l’effigie de sa campagne et déclare qu’il est le meilleur . Il soutient aussi l’USD1, un stablecoin indexé au dollar. Celui-ci est émis par World Liberty Financial (WLFI), société liée à sa famille. Trump semble ainsi tisser une toile financière aux accents oligarchiques.
Pour Maxine Waters, ces projets ne sont pas de simples spéculations : ils révèlent une tentative de « capturer » l’économie américaine via des actifs numériques contrôlés par son clan.
Le 2 avril, lors d’une audience clé, Waters a dénoncé avec virulence ce qu’elle qualifie de conflit d’intérêts institutionnalisé.
Selon elle, Trump utiliserait son influence résiduelle pour modeler une législation sur mesure, permettant à ses stablecoins de devenir les rouages d’un système parallèle. Imaginez : impôts, prestations sociales, transactions immobilières fédérales… Tout passerait par des cryptos estampillées « Trump ».
Une vision cauchemardesque pour ses détracteurs, mais un scénario crédible au vu des récentes manœuvres législatives.
Et les républicains dans tout cela ? Si French Hill , président du comité, évoque prudemment des « complications » liées aux liens familiaux de Trump, aucun amendement concret ne vise à encadrer ces risques.
Pire : certains élus GOP semblent prêts à valider des textes favorisant indirectement les ambitions cryptos de l’ex-président. Un silence complice qui alimente les soupçons de collusion entre pouvoir politique et intérêts privés.
Légiférer sous influence : quand la crypto divise le Congrès
La loi STABLE, présentée par Bryan Steil, devait incarner un rempart contre les dérives des stablecoins. Pourtant, elle cristallise désormais les tensions.
Waters exige que le texte intègre des garde-fous éthiques explicites – interdire à un président en exercice (ou ancien) de posséder une entreprise de stablecoins, par exemple.
Sans cela, elle menace de bloquer toute avancée, appelant ses pairs à ne pas devenir des « facilitateurs » d’un détournement de souveraineté monétaire.
Mais l’enjeu dépasse Trump. Derrière ce bras de fer se profile une question vitale : qui contrôlera l’avenir financier américain ? Les démocrates insistent sur la nécessité d’un cadre fédéral strict, limitant l’essor anarchique des cryptos privées.
Les républicains, eux, défendent une approche plus libérale, arguant que l’innovation ne doit pas être étouffée par la méfiance. Un équilibre périlleux, alors que la Maison-Blanche étudie aussi une monnaie numérique publique (CBDC) – projet que Hill cherche à enterrer.
Résultat : le Congrès navigue en eaux troubles. L’audience du 2 avril n’a abouti à aucun consensus, renvoyant les projets de loi dans les limbres.
Pendant ce temps, Trump continue de promouvoir sa réserve national de cryptomonnaies , jouant sur deux tableaux : celui de l’entrepreneur tech et du politicien nostalgique. Un mélange des genres qui, pour Waters, symbolise la menace ultime : la privatisation rampante de la politique monétaire.
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