Digital Currency Group accepte de payer 38 millions de dollars pour régler un litige avec la SEC concernant une négligence

La société d'investissement mondiale Digital Currency Group a accepté de régler et de payer 38 millions de dollars à la Securities and Exchange Commission des États-Unis vendredi, suite à des allégations selon lesquelles elle aurait trompé les investisseurs via le prêteur crypto Genesis Global Capital, LLC. 

La SEC a déclaré que l'un des plus grands emprunteurs de Genesis était le fonds de couverture d'actifs Three Arrows Capital et a indiqué le 13 juin que le fonds "n'avait pas répondu à un appel de marge".

"À la mi-juin 2022, un grand emprunteur a fait défaut sur un appel de marge, ce qui a compromis l'activité de GGC", a déclaré la SEC dans un dossier vendredi. "Pourtant, Digital Currency Group s'est engagé par négligence dans une conduite qui a minimisé de manière trompeuse l'impact de ce défaut et a exagéré ce que Digital Currency Group a fait pour aider GGC par la suite."

L'ancien PDG de Genesis, Soichiro "Michael" Moro, a également accepté de régler avec la SEC et de payer 500 000 dollars pour des accusations de négligence. 

DCG est dans le collimateur des régulateurs depuis des années. Le procureur général de l'État de New York a poursuivi la plateforme d'échange de crypto Gemini, le prêteur crypto Genesis et sa société mère DCG en octobre concernant le programme de prêt crypto Gemini. À l'époque, James a déclaré que les trois entités avaient fraudé plus de 29 000 New-Yorkais de plus d'un milliard de dollars. James a également déclaré que DCG et Genesis avaient "déguisé 1,1 milliard de dollars de pertes à travers une campagne de plusieurs mois de fausses déclarations, d'omissions et de dissimulation."

Genesis a déposé le bilan en 2023 et a terminé sa restructuration de faillite en août 2024. Lors du dépôt de bilan, Genesis a révélé qu'elle avait plus de 100 000 créanciers et jusqu'à 10 milliards de dollars de passifs. Elle devait environ 3 milliards de dollars à ses 50 principaux créanciers, y compris Gemini, le gestionnaire d'actifs VanEck et la société de trading Cumberland.